La fin des thermomètres à mercure ?

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La fin des thermomètres à mercure ?

Le mardi 15 octobre 2013 à 19:15
Santé
  • L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) se mobilise pour l’élimination des thermomètres médicaux à mercure et des appareils de mesure de tension artérielle contenant encore ce métal. Cet objectif est fixé pour 2020.

« Le mercure est l'une des dix principales substances chimiques très préoccupantes pour la santé publique ». Ce métal lourd est très toxique pour les êtres vivants et exerce des effets graves, notamment sur le système neurologique et particulièrement chez les jeunes, mais aussi sur les fonctions rénales, digestives et sur le système immunitaire.

Il est temps de passer à « des soins sans mercure d’ici 2020 » a déclaré l’OMS en s’associant à l'organisation Health Care without Harm et en signant au Japon la convention de Minimata sur le mercure, au côté des représentants de quelque 140 pays. Cet accord vise à réduire le niveau mondial des émissions de mercure, sa production et ses utilisations. Concernant l’arrêt de l’usage du mercure dans les activités minières, la convention donne un délai de 15 ans aux États.

Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue), les quantités de mercure présentes au fond des océans et provenant d’émissions liées à l’activité humaine au cours du dernier siècle ont doublé.

Parallèlement, l’OMS poursuit sa lutte contre les autres produits médicaux à base de mercure, comme les antiseptiques locaux, les produits éclaircissant la peau et les amalgames dentaires…

En pratique, si vous avez chez vous un tensiomètre à base de mercure ou un thermomètre au mercure, rapportez-le à la pharmacie en veillant à ne pas le casser. Ne le jetez surtout pas à la poubelle. Les thermomètres à mercure sont interdits à la vente depuis 1999, mais nombre de Français ont encore ce type d’appareil dans leur armoire à pharmacie. S’il casse, le mercure, qui est à l’état liquide à température ambiante, peut être ingéré accidentellement ou, encore plus dangereux, inhalé et entrer en contact avec les poumons. Il faut alors immédiatement contacter le centre antipoison.

Par Isabelle Eustache le 15 Octobre 2013, Source:
Crédit image : Fotolia.com © Gina Sanders


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