Mal dormir à l’adolescence augmente les comportements à risque

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Mal dormir à l’adolescence augmente les comportements à risque

Le vendredi 23 janvier 2015 à 19:15
Sommeil
  • Jusqu’à un tiers de problèmes en plus sont constatés chez les adolescents qui dorment mal tous les jours : c’est beaucoup et c’est une bonne raison pour que les parents s’intéressent davantage à l’heure de coucher réelle de leurs adolescents.

Il existe à l’adolescence une association étroite entre sommeil et comportements à risque. Quel parent ne s’est jamais inquiété du risque que son enfant soit un jour victime des méfaits de l’alcool, des drogues, ou encore qu’il ne se protège pas suffisamment en cas de rapports sexuels ? Une étude américaine réalisée auprès 6 500 adolescents, dont les habitudes ont été passées au crible pendant huit ans, pourrait leur donner une piste pour repérer les plus à risque d’entre eux. En effet, il ressort de cette étude un lien très net entre troubles du sommeil et adoption d’un comportement à risque (binge drinking, consommation de drogue, relations sexuelles à risque). Plus les troubles du sommeil sont importants, plus les adolescents concernés seraient exposés à ces risques.

Mieux surveiller leurs heures de coucher, c’est une bonne idée. Le sommeil étant un bon marqueur des conduites à risque ultérieures, les parents doivent s’intéresser au sommeil de leurs ados, tout comme ils s’intéressent à leur scolarité ou à leurs fréquentations. C’est d’autant plus important qu’entre l’ordinateur, les jeux vidéo, les SMS, etc., de plus en plus de jeunes sont en dette de sommeil : 30 % des 15–19 ans selon le Baromètre Santé Jeunes. (source ?)

Les besoins sont de 8 à 10 heures de sommeil à cet âge. D’après l'Institut national du sommeil et de la vigilance, les 18-25 ans ont en moyenne quatre appareils susceptibles de les maintenir éveillés dans leur chambre (ordinateur, téléphone portable, téléviseur et/ou appareil audio). Les interdire complètement étant utopique, il faut au moins négocier une heure maximale au-delà de laquelle ces appareils doivent être éteints jusqu’au lendemain : elle dépend de l’heure à laquelle l’ado doit se lever pour être à l’heure au lycée.

Par Dr Nathalie Szapiro le 23 Janvier 2015, Source:
Alcoholism, Clinical and Experimental Research Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (Inpes) : www.inpes.sante.fr/30000/actus2013/041-sommeil-ados.asp.
Crédit image : Fotolia.com © Dan Race


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