Défenestration : jamais de meuble sous une fenêtre !

Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), entre mars et octobre 2013, 76 enfants de moins de 15 ans ont été victimes de défenestration. Nombre de ces accidents de la vie courante sont évitables si les parents augmentent leur vigilance. En effet, dans 4 cas sur 5 les parents étaient présents au moment de l’accident…

En collaboration avec l’hôpital Necker parisien, l’InVS a mené une enquête entre le 15 mars et le 15 octobre 2013 dans trois régions : Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Au total, 76 « chutes accidentelles de grande hauteur » ont été recensées chez les enfants de moins de 15 ans. Neuf sont décédés (12 %), 8 ont gardé des séquelles, dont un handicap sévère, et 2 sont dans un « état végétatif ».

·         Il s’agissait d’enfants de moins de 6 ans dans 62 % des cas et majoritairement des garçons (70 %).

·         Dans près d’un cas sur deux (49 %), la chute a eu lieu alors que l’ouverture disposait d’une protection.

·         Dans plus de la moitié des cas un meuble se trouvait sous l’ouvrant.

·         Dans la majorité des cas, un adulte était présent dans le logement (82 % des chutes).

L’InVS recommande la poursuite des actions de prévention initiées en 2006 en France.

Parmi les grandes règles de prévention à respecter :

·         Ne jamais laisser un enfant seul quand une fenêtre est ouverte, ni même sous la responsabilité d’un autre enfant ou d’un adolescent. La surveillance active par les adultes est primordiale.

·         Ne jamais placer de meuble sous les ouvrants.

·         Utiliser des systèmes d’ouverture de fenêtre adaptés.

·         Les protections (verrous, poignées verrouillables, entrebâilleurs, bloc-portes, barrières, garde-corps) ne suffisent pas et ne remplacent pas la vigilance d’un adulte.

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Publication de l’Institut de veille sanitaire (InVS), « Les chutes accidentelles de grande hauteur d’enfants en Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte d’Azur, 15 mars – 15 octobre 2013 », Pasquereau A, Meyer P et Thélot B. Communiqué de presse de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), 7 avril 2014.
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