Don de moelle osseuse : 2.000 vies sauvées chaque année

La Journée internationale du don de moelle osseuse a été l’occasion pour l’Agence de la biomédecine de rappeler quelques vérités sur ce type de don qui permet chaque année de sauver 2.000 vies. Mais pour maintenir cet objectif, il est urgent de recruter de nouveaux donneurs.

Selon l’Agence de la biomédecine, il faudrait encore recruter 18.000 donneurs supplémentaires pour subvenir aux besoins.

Rappelons que la moelle osseuse assure la production des cellules souches hématopoïétiques à l’origine des cellules sanguines : globules rouges (transport de l’oxygène), globules blancs (protection contre les infections), plaquettes (anti-hémorragies). Les dons de moelle sont donc destinés aux personnes atteintes de certaines maladies du sang, et notamment au traitement des lymphomes et des leucémies. Or la compatibilité de la moelle osseuse entre deux personnes est très rare en dehors de la famille. On estime qu’un malade a une chance sur un million de trouver un donneur compatible (contre une chance sur 4 avec un frère ou une sœur). La seule façon d’augmenter la probabilité qu’un don corresponde est d’augmenter le nombre de dons et donc de recruter de nouveaux donneurs.

La moelle osseuse se trouve dans les os du bassin et se régénère très vite. Le prélèvement est peu douloureux et si nécessaire la douleur est prise en charge efficacement avec des médicaments antidouleur classiques.

En pratique, pour devenir donneur, il faut avoir entre 18 et 50 ans, être en bonne santé, répondre à un questionnaire de santé, faire une prise de sang et s’inscrire sur le registre France greffe de moelle. En cas de compatibilité avec un malade qui a besoin d’une greffe et qui n’a pas de donneur familial, le donneur est contacté afin de fixer une date pour le prélèvement (entre 1 et 23 mois). Il s’avère que parfois un deuxième prélèvement est nécessaire.

Pour en savoir plus sur le don de moelle et devenir donneur : http://www.dondemoelleosseuse.fr/

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Communiqué de presse de l’Agence de la Biomédecine, septembre 2014.

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