Frottis et vaccin, des moyens complémentaires contre le cancer du col de l’utérus

Chaque année en France, le cancer du col de l’utérus touche près de 3.000 femmes. Or nous disposons de deux moyens complémentaires pour lutter contre ce cancer. À travers une campagne radio, l’Institut national du cancer (Inca) souhaite sensibiliser les femmes à l’importance de la prévention et du dépistage.

La première arme contre le cancer du col de l’utérus est la vaccination contre les papillomavirus les plus répandus, à l’origine de 70% des cancers du col. Cette vaccination est désormais recommandée aux jeunes filles dès l’âge de 11 ans. 

La deuxième arme repose sur la réalisation régulière d’un frottis. Toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans sont concernées, vaccinées ou non. Après deux frottis consécutifs normaux à un an d’intervalle, on recommande un frottis tous les 3 ans.

L’Inca se mobilise à compter du 14 juin dans une campagne d’information avec pour slogan : « de 25 à 65 ans, vaccinée ou non, le frottis de dépistage c’est tous les 3 ans ».

En effet, pas question de laisser les femmes penser que depuis l’introduction du vaccin contre les papillomavirus, le frottis n’est plus nécessaire. Il reste primordial et complémentaire du vaccin préventif. Le frottis « permet de détecter précocement des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus et de pouvoir ainsi mieux les prendre en charge ».

Pour s’informer, deux documents sont mis à disposition sur le site de l’Inca : http://www.e-cancer.fr/

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Communiqué de presse de l’Institut national du cancer (Inca), 5 juin 2013.
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