Alors qu'il faut manger au minimum cinq portions de fruits et de légumes par jour selon le Programme National de Nutrition Santé (PNNS), seulement un quart des adultes suit cette recommandation depuis la crise.
C'est encore pire pour les enfants et les adolescents qui ne sont que 6 % à suivre ces préconisations. Plus étonnant encore, les jeunes diplômés font partie des faibles consommateurs alors que jusqu'à présent, le fait d'être d'un niveau socio-économique élevé était plutôt corrélé à un bon niveau de consommation de fruits et de légumes.
Le mode de vie en cause
Étudier loin de chez soi, en milieu urbain et en passant plus de temps devant les écrans pousse probablement ces jeunes diplômés à consommer de plus en plus de plats préparés et de moins en moins de fruits et de légumes. En outre, les fruits et légumes, taxés au maximum, ont un coût parfois élevé qui peut être prohibitif pour des jeunes au pouvoir d'achat limité, à moins de s'en tenir aux légumes de saison (mais encore faut-il savoir les cuisiner).
La faible consommation de fruits et légumes devient inquiétante
Non seulement les fruits et légumes apportent un grand nombre d'antioxydants indispensables pour lutter contre les radicaux libres (produits par les ultraviolets, la pollution, etc.), mais surtout, ils représentent la principale source de fibres pour nourrir les bonnes bactéries de notre microbiote intestinal. Or les dernières avancées de la recherche sont très claires : un bon microbiote protège de nombreuses maladies alors qu'un microbiote perturbé est impliqué dans des pathologies digestives inflammatoires et cancéreuses, des pathologies métaboliques (diabète, obésité) et même des maladies psychiatriques (dépression résistante, etc.).
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Le Généraliste : «Fruits et légumes, les Français boudent les recommandations, la faute à la crise», 10/07/17 : https://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2017/07/10/fruits-et-legumes-les-francais-boudent-les-recommandations-la-faute-a-la-crise_311394.
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