La déficience auditive est souvent dépistée tardivement, les parents ayant tendance à minimiser les signes d’alerte ou à retarder la consultation spécialisée. Or plus on tarde, plus les répercussions sont importantes.
En cas de perte auditive chez le jeune enfant, il est possible de mettre en œuvre différents types d’interventions selon le problème et notamment la pose d’implant cochléaire. Cela évite des troubles, notamment sur l’acquisition du langage, la capacité générale à lire et à écrire, le développement des compétences et des comportements sociaux. Ces mesures doivent être mises en place le plus tôt possible.
Un dépistage à améliorer
Le dépistage systématique à la naissance se met en place progressivement en France, mais on estime que seuls 40% des nouveaux nés en bénéficient. Il est donc essentiel de sensibiliser les parents aux signes d’alerte à repérer.
Selon un sondage réalisé en février 2016, « moins d’un parent sur deux (43%) est inquiet vis-à-vis des problèmes auditifs de leur enfant et 57% attendent plusieurs semaines, voire plus d’un an avant de consulter un professionnel de santé à ce sujet ». Il faut dire que les jeunes enfants mettent en place très tôt des stratégies de compensation : ils sont plus observateurs, plus sensibles aux mouvements, aux vibrations, etc.
Quels signes d’appel d’un trouble de l’audition ?
Dans les premiers mois :
De 3 à 12 mois :
De 12 à 24 mois :
De 24 à 36 mois :
Après 3 ans :
Dans la surdité acquise :
Alors, au moindre doute chez votre enfant, un enfant de votre famille ou de votre entourage, signalez-le pour que l’enfant bénéficie rapidement d’un bilan !
, Source:
Ipsos et MED-EL, Perte auditive des enfants : les parents sont-ils sensibilisés assez tôt ?, https://www.ipsos.com/fr-fr/perte-auditive-des-enfants-les-parents-sont-ils-sensibilises-assez-tot.
Ministère de la Santé, Guide pratique, Dépistage des troubles de l’audition chez l’enfant, http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Depistage_des_troubles_de_l_audition_chez_l_enfant.pdf.
Crédit image : AdobeStock