Depuis l’ « affaire » des pilules de 3e et 4e génération, révélant à grand renfort médiatique leur risque d’accident vasculaire (thrombose veineuse), leur prescription a fortement chuté. Vers quels types de contraception les Françaises se sont-elles tournées ?
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) publie régulièrement une mise à jour des données disponibles sur l’évolution des pratiques liées à l’utilisation des contraceptifs oraux en France. Le recours aux pilules de 3e et 4e génération a baissé de 52,4 % tandis que les prescriptions de celles de 1ère et 2e génération ont augmenté de 32,2 %. Ainsi aujourd’hui, les prescriptions de pilules se répartissent à 74 % pour les 1ère et 2e générations (contre 53 % un an auparavant) et à 26 % pour les 3e et 4e générations. À noter que la progression concerne surtout les pilules de 2e génération les plus faiblement dosées en estrogènes (+ 100 %).
Les autres moyens contraceptifs hormonaux ont eux aussi diminué. C’est le cas des patchs et des anneaux vaginaux dont les ventes ont chuté de 12,7 % entre août 2012 et août 2013.
Ainsi, les femmes qui n’ont pas changé de génération de pilule se sont-elles essentiellement tournées vers le stérilet, et plus particulièrement vers le stérilet au cuivre (non hormonal).
En effet, les ventes de stérilets ont augmenté de 45,1 % et cette hausse est supérieure à 50 % chez les femmes de moins de 40 ans.
On retiendra que les évolutions actuelles en matière de contraception « vont dans le sens d’une minimisation des risques liés à la contraception estroprogestative ».
En pratique, il n’y a pas UNE contraception idéale. La bonne contraception est celle qui vous convient. Il faut donc en parler avec son médecin afin de trouver celle qui convient le mieux à chaque femme.
Pour s’informer sur les différents modes de contraception : www.choisirsacontraception.fr.
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Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), 26 septembre 2013.
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