DMLA : économies en vue pour la Sécurité Sociale !
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DMLA : économies en vue pour la Sécurité Sociale !
Le lundi 6 avril 2015 à 19:15
Dmla
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) vient de rendre un avis favorable pour une Recommandation Temporaire d’Utilisation (RTU) de l’Avastin® dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Ce médicament ne fait ni mieux ni moins bien que le traitement de référence, mais il coûte au moins vingt fois moins cher !
La DMLA est la première cause de malvoyance en France. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (ou DMLA) touche surtout les plus de 75 ans à des degrés de gravité variables. Une gêne visuelle, l’impression de manquer de lumière pour voir et la perception d’images jaunies peuvent alerter. D’autres symptômes plus tardifs comme la sensation de voir les lignes droites ondulées ainsi que l’apparition d’une tache sombre au milieu du champ visuel sont encore plus évocateurs.
Un traitement coûteux pour prévenir la forme humide, la plus grave
La DMLA peut évoluer vers une forme humide, caractérisée par la formation de vaisseaux anormaux devant la rétine. S’ils se mettent à saigner, il devient impossible de voir devant soi : seule la vision en périphérie est conservée. Le Lucentis® en injection intra-oculaire s’attaque aux facteurs de croissance qui stimulent la poussée des vaisseaux anormaux. Un autre médicament, l’Avastin®, classiquement utilisé dans les cancers colorectaux, donne des résultats similaires lorsqu’il est injecté directement dans l’œil sans différence d’efficacité ou de tolérance. Si l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a rendu un avis favorable à l’unanimité pour recourir à l’Avastin® dans cette indication, c’est parce que toutes les études montrent qu’il fait aussi bien que le Lucentis®. Et, hormis la survenue de troubles gastro-intestinaux, la tolérance entre les deux produits est similaire.
Une différence importante de coût
Etant donné que le Lucentis® représente un poste de dépense de 428 millions d’euros par an pour la Sécurité Sociale, on comprend mieux l’intérêt pour la collectivité de disposer d’un traitement plus économique.
A lire aussi :
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DMLA : la prévention passe par les compléments alimentaires
Par Dr Nathalie Szapiro le 06 Avril 2015, Source:
Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé : http://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Avastin-25mg-ml-bevacizumab-Avis-favorable-de-la-commission-benefice-risque-pour-une-recommandation-temporaire-d-utilisation-RTU-Point-d-Information.
Crédit image : Fotolia.com © JPC-PROD
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