Forte baisse des ventes des pilules de 2e et 3e génération, vive le stérilet !

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Forte baisse des ventes des pilules de 2e et 3e génération, vive le stérilet !

Le mardi 18 février 2014 à 19:15
Contraception

En 2013, les ventes de pilules de 2e et 3e génération ont diminué de 45 %. Cette baisse ne signifie pas que les femmes ont eu moins recours à la contraception, mais que d’autres méthodes ont été privilégiées et particulièrement le stérilet au cuivre.

Selon le dernier bilan de l’Agence de sécurité du médicament (Ansm), la consommation de pilules de 3e et 4e génération a fortement diminué. Les prescriptions ayant chuté de 45 % en 2013, ces pilules ne représentent plus aujourd’hui que 22 % des ventes de pilules contre 45 % en 2012.

Les femmes ont reporté leur choix vers les autres pilules, comme en témoigne l’augmentation de 30 % des ventes de pilules de 1ere et 2e génération.

Le report a également porté sur les autres méthodes contraceptives, lesquelles ont connu une hausse de prescription de 27 % (implant, stérilet hormonal, au cuivre). Et c’est surtout vers le stérilet au cuivre que les femmes se sont tournées, avec une hausse des ventes de 47 % en 2013.

On retiendra que l’important est que les femmes n’abandonnent pas la contraception ou qu'elles se tournent vers des méthodes fiables. Rappelons que l’évolution de la situation actuelle est le résultat du déremboursement des pilules de 3e et 4e génération depuis septembre 2012. Cette décision repose sur un avis de la Haute autorité de santé (HAS) ayant indiqué que le service médical rendu par ces spécialités était « insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ».

Mais la baisse des ventes de ces pilules repose aussi sur les mises en garde proférées par les autorités et très largement diffusées dans les médias suite à la plainte d’une patiente victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). En effet, les pilules de 3e et 4e génération sont associées à un risque thromboembolique veineux plus important que celui avec les pilules de 1ere et 2e génération. Que les femmes se rassurent, ce risque reste rare et les médecins tiennent compte des facteurs de risque de chaque femme dans le cadre de la prescription d’une contraception.

Pour en savoir plus : http://ansm.sante.fr/Dossiers/Pilules-estroprogestatives-et-risque-thrombotique/Actualite/%28offset%29/0.

Par Isabelle Eustache le 18 Février 2014, Source:
Communiqué du Ministère de la Santé et bilan de l’Ansm, 5 février 2014.
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