Manger du poisson protège du cancer du sein
Magazine santé, les dossiers Santé
Manger du poisson protège du cancer du sein
Le mardi 2 juillet 2013 à 09:20
Alimentation Cancer
La consommation d’acides gras polyinsaturés oméga-3 comme ceux contenus dans le poisson protègerait les femmes du cancer du sein.
![](/img/cbs/Fotolia_49580719© Subbotina Anna.jpg)
Les oméga-3 sont déjà bien connus pour leur effet protecteur sur le système cardiovasculaire, mais les études concordent pour leur attribuer aussi des effets préventifs vis-à-vis du cancer. Des chercheurs chinois se sont intéressés plus spécifiquement au cancer du sein en analysant quelque 26 publications européennes, asiatiques et américaines ayant trait à ce sujet et regroupant un total de 800.000 femmes pour 20.000 cas de cancers du sein diagnostiqués. Ils montrent ainsi que plus la consommation d’oméga-3 est élevée, plus le risque de cancer du sein diminue. Les femmes qui mangent le plus de poissons gras voient leur risque de cancer du sein diminuer de 14%.
Attention, cette association est retrouvée avec 3 types d’oméga-3 (EPA, DHA et DPA, essentiellement présents dans les poissons gras), mais pas avec les oméga-3 de type ALA que l’on en trouve plus spécifiquement dans les huiles végétales comme celles de noix, colza, soja et lin. Autrement dit, le risque de cancer du sein est surtout relatif à la consommation de poissons (saumon, thon, maquereau, hareng, sardine, anchois).
Le cancer du sein étant l’un des plus fréquents, les moyens préventifs font l’objet de nombreuses études et l’on attribue aujourd’hui beaucoup d’importance à l’hygiène de vie (alimentation et activité physique notamment) qui pourrait jouer un rôle primordial en prévention parallèlement aux autres facteurs de risque non modifiables, génétiques notamment…
En pratique, la prévention du cancer du sein aujourd’hui passe par :
Une alimentation saine et équilibrée, riche en oméga-3 en mangeant deux à trois fois par semaine minimum du poisson (et pauvre en acides gras trans).
Pas de tabac ni d’alcool.
La pratique régulière d’une activité physique.
Le maintien d’un poids de forme.
Le dépistage par mammographie (organisé ou personnalisé selon ses propres facteurs de risque).
Par Dr Philippe Presles le 02 Juillet 2013, Source:
Zheng J-S et al., « Intake of fish and marine n-3 polyunsaturated fatty acids and risk of breast cancer: meta-analysis of data from 21 independent prospective cohort studies », BMJ 2013; 346 doi: http://dx.doi.org/10.1136/bmj.f3706 (Published 27 June 2013).
Crédit image : Fotolia.com © Subbotina Anna
A LIRE AUSSI :
santé virus maladie épidémie agriculture
Quatre nouveaux cas humains de grippe aviaire confirmés aux Etats-Unis
health women politics
La Gambie préserve l'interdiction de l'excision malgré les pressions
vaccins santé enfants
La vaccination des enfants dans le monde stagne, alerte l'ONU
salud virus