Fin de vie: "Pas question d'abandonner" le sujet qui sera à l'agenda parlementaire "le plus vite possible"
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Fin de vie: "Pas question d'abandonner" le sujet qui sera à l'agenda parlementaire "le plus vite possible"
Le mercredi 22 janvier 2025 à 12:11 ● mort parlement gouvernement
Fin de vie: "Pas question d'abandonner" le sujet qui sera à l'agenda parlementaire "le plus vite possible"
Le gouvernement n'a pas l'intention "d'abandonner" le projet de l'aide légale à mourir qui sera à l'agenda parlementaire "le plus vite possible", même si l'exécutif souhaite le distinguer de celui des soins palliatifs, a assuré mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas qui veut "rassurer les associations".
"Ce sujet sera à l'agenda le plus vite possible. Il n'est pas question du tout de l'abandonner, mais il est question de libertés individuelles, du vote du Parlement sur des sujets qui sont des sujets distincts", a-t-elle affirmé à l'issue du Conseil des ministres.
François Bayrou a suscité l'inquiétude des partisans de l'aide légale à mourir en faisant savoir mardi qu'il souhaitait aborder séparément ce sujet, clivant, de celui des soins palliatifs, accédant ainsi à une demande des adversaires de l'euthanasie et du suicide assisté.
"Le Premier ministre est très attaché à cette liberté parlementaire de pouvoir avoir une réponse à chacun de ces sujets. Quand vous devez en même temps répondre à la question sur l'accès de chacun aux soins palliatifs et sur l'aide active à mourir, vous n'avez pas de liberté sur aucun des deux choix, puisque l'un engage l'autre", a justifié Sophie Primas.
Elle a distingué "la possibilité pour tous les Français de bénéficier de soins palliatifs, qui sont une réponse à la peur tout à fait légitime vis-à-vis de la souffrance et de la fin de vie" d'un sujet "éthique qui a trait à l'aide active à mourir".
En optant pour deux textes, M. Bayrou répond à une demande de ceux qui sont opposés ou sceptiques sur l'aide à mourir, principalement à droite de l'échiquier politique.
Mais cette scission suscite la désapprobation des partisans de cette aide comme la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
Ludovic MARIN, © 2025 AFP
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