L’épilation intégrale favorise les infections

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L’épilation intégrale favorise les infections

Le mardi 29 août 2017 à 11:58
Santé

Une étude confirme que la pilosité intime joue un rôle important dans le fonctionnement du corps humain. S’en débarrasser en ayant recours à l’épilation intégrale augmente le risque d’infections sexuellement transmissibles (IST).

Plus d’IST chez les adeptes de l’épilation intégrale

Par un effet de mode, les poils intimes ont tendance à être devenus indésirables. La période estivale aidant, de très nombreuses femmes optent pour l’épilation jusqu’aux zones les plus intimes. Or plus l’épilation intime est fréquente et importante, plus le risque d’infections est élevé.

7.580 personnes âgées de 18 à 65 ans ont été interrogées : 74% d’entre elles (66% des hommes et 84% des femmes) avaient pour habitude de s’épiler les poils pubiens. Connaissant leur historique en termes d’IST, on constate que plus l’épilation intime est extrême, plus le risque d’infections déclarées est important, avec jusqu’à 2,6 fois plus d’IST cutanées comme l’herpès, les infections à papillomavirus, la syphilis, et 70% plus de risques d’IST dites sécrétoires comme la chlamydia, la gonorrhée, le virus du sida.

Les poils pubiens constituent une barrière naturelle

Les poils pubiens constituent une barrière naturelle contre les infections. Leur élimination ouvre la voie aux virus et aux bactéries qui trouvent plus aisément refuge dans cette zone chaude et humide favorable à leur développement. À l’origine de micro-blessures et d’inflammations, l’épilation fragilise par ailleurs la peau. Enfin, il est suggéré que les adeptes de l’épilation intégrale auraient une activité sexuelle plus intense et un nombre plus important de partenaires, des facteurs bien connus pour augmenter le risque d’IST...

Par Dr Catherine Solano le 29 Août 2017, Source:
Osterberg EC. Et al., Correlation between pubic hair grooming and STIs: results from a nationally representative probability sample, BMJ Journals, Sexual Transmitted Infections, V 93 (3), http://sti.bmj.com/content/93/3/162.long.
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